mardi 16 novembre 2010
Quelles drôles d'idées !
D'ou viennent ces 2 drôles d'idées qui sont d'actualité ces jours-ci .
- les Etablissements d'Insertion scolaire
- les Auxiliaires de vie scolaire
Certainement pas d'un enseignant qui sait bien que, dans une classe, un perturbateur peut facilement devenir un leader et amener le désordre et même la "foire" dans une classe? A fortiori, si c'est une classe de perturbateurs, exclus d'établissements de la région parisienne et envoyés dans de paisibles campagnes de la Mayenne ou du Cotentin, ils perturberont l'établissement et la petite ville qui les reçoit.
Alors quelles solutions envisager ? (je suis enseignante en lycée professionnel retraitée):
1- à l'école élémentaire regrouper, dans leur établissement, dans des classes à petit effectif (12 à 15 élèves) les enfants ayant des difficultés ( comportement, déficit intellectuel, hyperactivité...)dès qu'on les a détectés . Ces classes s'appelleraient, comme les autres : CP, CE1, CE2...et seraient confiées à des instituteurs volontaires, spécialisés, ayant déjà une assez longue expérience (il y en a !) à qui on donnerait les moyens pour qu'ils puissent y pratiquer un enseignement individualisé (locaux, documentation, matériel pédagogique...)
Actuellement, lorsqu'un enfant a des difficultés, on introduit dans la classe un, parfois 2 adultes, sans aucun diplôme ni formation particulière dénommés Auxiliaires de Vie Scolaire. Ils ont des "Contrats de travail aidés" à salaire minimum. Pauvre auxiliaire (complètement inexpérimenté !) Pauvre instituteur (3 adultes dans la classe !)) et surtout pauvre élève ( s'il est calme de toute façon il ne progressera pas, mais s'il est agité, il perturbera toute la classe!)
Bien sûr ce système est beaucoup moins couteux que de créer des classes à enseignement personnalisé mais les enfants sont quand même l'avenir de notre pays et ne pourrait-on pas leur consacrer l'argent souvent utilisé pour des "oeuvres de prestiges" ?
Si cette 1ère étape n'est pas correctement franchie on arrive au collège où le problème est encore plus ardu (nous verrons cela demain)
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