La Poste n'est plus un service public !

Je réside dans une commune importante de la banlieue grenobloise et nous avons un blog "citoyen" régi par une association (loi de 1901), respectueux des opinions politiques, religieuses ou autres... de tous les habitants de la commune .
Voici l'article publié le 16 janvier :

La Poste n'est plus un service public!

Désormais, lorsque l’on parlera de la Poste et du métier de facteur, il faut savoir qu’un des derniers précepte de « service public » vient de disparaître. En effet, cette semaine, le receveur de la Poste de Saint-Égrève a réuni tous les facteurs pour leur signifier que dorénavant il est interdit de prendre tout courrier à poster, remis de main à la main ! Autrement dit, peut importe que vous soyez une personne âgée, ou invalide, le facteur n’a plus le droit de vous rendre le service de prendre votre lettre pour la poster… soit-disant, parce qu’il se trouverait en situation de «concurrence déloyale» avec son employeur.

Bien sûr, il est légitime de se demander quelles sont les caractéristiques de cette «concurrence déloyale». Elle peut se comprendre s’il s’agit d’une entreprise, d’une société qui expédie chaque jour un certain nombre de lettres, mais quand il s’agit d’une personne isolée qui tend à son facteur une misérable enveloppe, où est-elle cette «concurrence déloyale» ? Il n’y a pas de demie-mesure…

Heureusement qu’une injonction peut être détournée d’une certaine façon, et que les facteurs continueront (en toute discrétion) à prendre vos lettres pour les poster…


Et, comme je n'ai pas changé d'avis, voici le commentaire que j'ai ajouté à cet article :

Ce que je voudrais bien savoir c'est si cet ordre est une initiative de notre receveur ou si ça vient de plus haut. Si c'est le cas la poste est vraiment devenue une entreprise privée puisqu'elle peut faire une "concurrence déloyale" à qui ? pas à elle-même bien sûr, mais aux entreprises privées de messagerie et d'acheminement du courrier. C'est grave ! alors que jusqu'à maintenant on nous montrait parfois à la télévision de sympathiques facteurs qui, dans nos villages isolés, apportaient des timbres ou leurs médicaments à des personnes sans moyen de locomotion. Où est l' Humanisme qu'on nous a enseigné à l'école de la République ?...Oui,ami blogueur, comme tu as raison quand tu réponds dans le blog: "réagissons et résistons"!
Colette

Raymond Forni

Je ne peux résister à l'envie de vous communiquer le commentaire qu'un lecteur (en ligne)de LibéStrasbourg a ajouté à un article sur la mort de Raymond Forni :

«Peu connu du grand public jusqu'à sa nomination au perchoir de l'assemblée nationale, Raymond Forni était un personnage singulier.
Fils d'un père italien qui meurt dans un accident alors qu'il a à peine 11 ans, naturalisé français à l'âge de 17 ans, il avait commencé à travailler comme ouvrier dans les usines Peugeot à Sochaux. Puis il avait pris des cours du soir, pour préparer le baccalauréat et pour devenir avocat. Cet "enfant de la république" comme il aimait le rappeler était pour moi un exemple d'homme politique.
Pourquoi parler de lui alors qu'il est mort aujourd'hui? Je crois que c'est le premier homme politique que j'ai admiré …….... Peu importe si il était de droite ou de gauche, cet homme parlait juste et vrai.
Longtemps je me suis dit que s’il y avait des centaines de députés comme lui alors la république française pourrait aller loin. »
Dans http://www.libestrasbourg.fr/ le 5/1/2008

Il doit bien y avoir quelques hommes politiques comme Raymond Forni mais je crains très fort qu'ils pèsent très peu si l'on met dans l'autre plateau de la balance tous les autres : avides de pouvoir, de notoriété et d'argent.Et quel courage il leur faut pour rester intègres ! Beaucoup, découragés, doivent abandonner l'action politique et c'est bien dommage ! J'espère qu'ils mettent quand même leurs
aptitudes au service de la société.

le pouvoir d'achat des retraités

On prétend souvent que les retraités sont " les meilleurs clients des agences de voyages" c'est vrai pour quelques uns qui peuvent profiter de leur retraite pour faire de beaux voyages mais ce n'est pas le cas de la majorité.
Que se passe-t-il pour tous ceux qui ont travaillé 40 heures par semaine, au SMIG( anciennement : SMIC) pendant trente-sept ans et demie ou plus(et c'est la grande majorité des retraités) ?
Alors que l'indice des prix INSEE prévoit environ 2% d'augmentation les retraites ne sont augmentées que de 1,1% au 1er janvier 2008,les retraités paient maintenant la CGS,ils vont devoir payer les franchises de l'assurance maladie car, quand on est âgé on va plus souvent chez le médecin et on consomme plus de médicaments que les personnes de 40 ans et on a même pensé supprimer aux plus défavorisés l'exonération de la redevance télé!(pour enfin renoncer)...
Le pouvoir d'achat des retraités régresse sans arrêt.
Bien sûr il faut réduire le déficit de l'état, celui de la sécurité sociale,mais ne pourrait-on pas alléger ces prélèvements pour les "petits retraités" et trouver ailleurs ces recettes ? Mais pour cela il faudrait penser à eux et chercher une solution à ce problème.
Oui les personnes âgées se sentent oubliées, négligées et se demandent souvent si ce n'est pas parce qu'elles ne sont plus "productives".

Liberté chérie ?

Petit à petit notre liberté individuelle est impitoyablement rognée.Que vont devenir nos retraités qui, souvent, venaient jouer aux cartes dans l'unique café du village,ou dans le petit bar de quartier en buvant un "petit rouge"?
Non : interdit de fumer dans les lieux conviviaux et peut-être bientôt de boire un petit verre... N'est-on pas en train de confondre espace public et espace convivial ?
L'espace public est un lieu où l'on va par obligation, sans choisir (gare, administration,atelier, bureau....)
L'espace convivial est un lieu où l'on se réunit volontairement, pour le plaisir d'être ensemble et que l'on choisit d'un commun accord : bar et restaurant .
Pour respecter la liberté de chacun les propriétaires de bars et restaurant ne pourraient-ils pas décider que leur établissement est "fumeurs" ou "non fumeurs" ? et chacun pourrait choisir.
Si cette interdiction est imposée aussi aux malades mentaux dans les hôpitaux psychiatriques (la cigarette est souvent pour eux un calmant donné par les infirmiers à un moment difficile et qui peut désamorcer une crise)cela ne va-t-il pas encore compliquer la tâche des soignants ?
Je me demande ce qu'il va rester de notre liberté individuelle dans une ou deux générations si nous continuons ainsi .