Ecoutons ce que nous dit ce conducteur d'engins de déneigement grenoblois (cliquez sur le lien rouge) et réagissez ! Soyez patient l'ouverture est longue : c'est un reportage de FR3-Alpes
mercredi 21 décembre 2011
lundi 19 décembre 2011
L'ancien tram de Grenoble-Voreppe vers 1900
Ancien tram Grenoble/La Monta/voreppe devant l'hôtel PETIT à Voreppe
Tramway Grenoble - Voreppe / La Monta (SGTE)
-12 mai 1900
Mise en service de la ligne Grenoble - Voreppe, avec antenne vers La Monta.
-?
La ligne est diamétralisée avec celle d'Eybens.
-8 octobre 1933
Des services directs sont intercalés, permettant de gagner 8 minutes sur le trajet vers Saint Robert et 10 sur Voreppe.
-1 juillet 1938
Suppression de la section Saint Robert - Voreppe, sous concédée aux cars SATAD.
-27 mai-7 juin 1944
La ligne est interrompue en raison du bombardement du pont SNCF de Saint Martin le Vinoux.
-8 février 1951
Des autobus remplacent les tramways sur Eybens - Saint Egrève, en passant par le cours Jean Jaurès et l'avenue Alsace Lorraine au lieu du boulevard Edouard Rey. Cette ligne portera le numéro 7
Sources :SNOTAG.com
mercredi 14 décembre 2011
Tramway ligne E
En explorant les sites grenoblois sur Internet, un m'a paru particulièrement intéressant et bien fait c'est celui du SMTC sur la future ligne E de tramway /§
La ligne E de tramway doit relier à l’horizon 2014 Fontanil-Cornillon et Grenoble en desservant les communes de Saint-Égrève et de Saint-Martin-le-Vinoux le long de la RD 1 075 et de l’A 48. Ce projet comprend la construction de la nouvelle infrastructure d’une longueur de 11,5 km, pour un
Pour la première fois, découvrez, à travers un film de synthèse, la future ligne E en images...(Ci-dessus)
Carte d'identité
ligne E
Longueur : 11,5 kilomètres
Nombre de stations : 18
Communes desservies : 4
Nombre d'usagers attendus : 45 000
Coût prévisionnel : 300 millions d’euros
mercredi 7 décembre 2011
mardi 6 décembre 2011
Déscolarisé à 8 ans ?
Nous avons appris ce matin que, dans les côtes d'Armor, un enfant de 8 ans avait été exclu de son établissement scolaire pour 3 semaines et que, un mois après, il est toujours sans école.
Pour quelles raisons ? cet enfant perturbait toute la classe et la situation était devenue insoutenable et ingérable. "« J'ai passé un après-midi dans la classe, raconte Catherine Gastard (inspectrice conseillère technique). Je l'ai vu donner des coups de pieds aux cartables, à l'institutrice, et pousser des cris. Il m'a également lancé un cahier à la figure." Cet enfants a visiblement des troubles du comportement, au moins à l'école et "Il fallait prendre le temps d'analyser la situation, que la famille réfléchisse à l'aide à apporter à l'enfant » écrit l'inspectrice
.
Cette exclusion a-t-elle eu des résultats positifs ? Pour la classe (la presse n'en parle pas, médiatisation oblige )cette situation "insoutenable" a sans doute cessé.
Les parents ont-ils "réfléchi" ? J'en doute car ils ont refusé une autre solution proposée par l' Inspection Académique, ils affirment que cette situation était due aux mauvaises relations entre l' institutrice et l'élève et et ils ont cherché eux-même dans l' Ile et Vilaine, département voisin, un établissement acceptant d'accueillir leur enfant (ce qu'a fait aussi l'inspection académique)
J'ai pourtant entendu à la radio, ce matin, que dans les Côtes d' Armor aussi, une maman dont l'enfant avait été exclu de son école, avait vu la situation se régler : son fils a été admis dans une CLIS (Classe d'Intégration Scolaire).
Mais le "handicap" de l'enfant dont il est question ici reléve-t-il aussi d'une CLIS ?
"La constitution du groupe d'élèves d'une CLIS ne doit pas viser une homogénéité absolue des élèves, ce qui serait contraire au principe même du PPS, mais une compatibilité de leurs besoins et de leurs objectifs d'apprentissage, condition nécessaire à une véritable dynamique pédagogique, et en cohérence avec la catégorie de CLIS définie ci-dessous.
CLIS 1 : classes destinées aux élèves dont la situation de handicap procède de troubles des fonctions cognitives ou mentales. En font partie les troubles envahissants du développement ainsi que les troubles spécifiques du langage et de la parole.
CLIS 2 : classes destinées aux élèves en situation de handicap auditif avec ou sans troubles associés.
CLIS 3 : classes destinées aux élèves en situation de handicap visuel avec ou sans troubles associés.
CLIS 4 : classes destinées aux élèves en situation de handicap moteur dont font partie les troubles dyspraxiques, avec ou sans troubles associés, ainsi qu'aux situations de pluri-handicap"
(circulaire du 7 juillet 2009)
Mais surtout ces CLIS (330 accueillant 1600 enfants ou ados)et les Instituts de Rééducation sont-ils assez nombreux en France ?
Mais il y a aussi un problème sociétal : les enfants ayant des troubles du comportement sont les plus difficiles à intégrer : rejetés par le système scolaire général, souvent après plusieurs essais, ils sont orientés vers un établissement spécialisé mais les parents ne donnent pas leur accord car ils ne n'admettent pas le "handicap" de leur enfant;
et POURTANT CES TYPES DE COMPORTEMENT SONT DE PLUS EN PLUS FREQUENTS !
Parlez-vous Dauphinois ?
J'ai retrouvé, dans un coin de mon ordinateur, ce document qui m'amuse bien bien :
Jean-Pol est arrivé dans la région grenobloise en 1983,en provenance de la
Champagne Surprise : les gens mettent des « y » partout, «fais'y », « dis z'y » (dis-le lui) !. Ce champenois aime surtout « mouillé de chaud » pour être en sueur, « collègue » pour copain de boulot, « toncher » pour abîmer et « à chaille » pour quelque chose de lointain. Mais il apprécie par dessus tout, quand il demande l'heure, qu'on lui réponde c'est « et 10 » en supposant qu'il connaît l'unité qui précède. Jean-Pol adore aussi l'expression «se mettre à l'assurance » au lieu de bénéficier d'un arrêt maladie. Et n'avait jamais entendu non plus « ensuqué » (à moitié endormi), «foire» pour fête foraine et «fréquenter » à la place de faire la cour à une dame.
Venue de Vendée il y a quelques années, Isabelle comprend désormais parfaitement le dauphinois. Elle sait que «débarouler » signifie tomber en roulant, qu'elle ne doit pas rentrer « à point d'heure », c'est-à-dire si tard que l'heure ne compte plus, ni emprunter la
« triandine » (fourche à bêcher) de son voisin sans la lui rendre rapidement, au risque de se faire« crier dessus » (enguirlander).
Éliane a quitté sa Lorraine natale il y a fort longtemps pour suivre ses parents mutés à Grenoble. Elle a d'abord habité en pleine campagne avant de rejoindre Fontaine Et se souvient avec délice du parler dauphinois. « C'est affreux » pour incroyable, la « nia » pour nichée familiale, le « boyon » petit de la vache et « vin gu ! » (vingt dieux) ou « miardedieu ! » (milliard de dieux ?) comme jurons favoris
Vincent, venu de Normandie à la fin des années cinquante,n'oublie pas «la viorne», musique qui casse les oreilles, «septante» et « nonante» (soixante-dix et quatre-vingt-dix) qu'il croyait exclusivement suisses romands, et les «moellons» qui n'ont rien de moelleux mais que l'on nomme ailleurs bloc bétons ou parpaings «Veux-tu !» (arrête donc!) lui criaient ses voisins lorsqu'il était un peu « zin-zin » (foufou), avant qu'il n'aille faire un « viron » (un petit tour) aux alentours pour essayer de se mettre une bonne «triquée» (une raclée) avec les « pilons » (gamins) du coin
. Ces nouveaux arrivants font désormais partie à part entière de la grande famille dauphinoise. Et question vocabulaire, ils sont devenus sans en avoir l'air des spécialistes de la grammaire des bords de l'Isère.
Marc Minga
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